Usage reconnu contre la dyspepsie[modifier]
La Commission E et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaissent l’usage des graines de chardon-Marie pour ce type de malaises digestifs. Le concept de dyspepsie, largement reconnu par la médecine européenne, ne signifie rien pour la médecine nord-américaine moderne. Il s’agit d’un ensemble complexe de symptômes digestifs plus ou moins directement liés à des troubles fonctionnels (c’est-à-dire sans lésion organique) du système hépato-biliaire. Jusqu’à récemment, à l’instar des herboristes, les médecins de formation classique soignaient généralement la dyspepsie à l’aide de substances amères, comme celles qu’on retrouve dans le chardon-Marie. En Europe, cette plante fait partie de plusieurs préparations pharmaceutiques destinées au traitement de divers troubles dyspepsiques d’origine hépatique et biliaire.
Usage reconnu contre les maladies du foie[modifier]
La Commission E a approuvé, en 1989 l’usage de l’extrait normalisé à 70 % de silymarine pour traiter les intoxications hépatiques et, comme adjuvant, l’hépatite et la cirrhose du foie. En 2002, L’OMS reconnaissait sensiblement les mêmes usages.
Les Européens considèrent généralement que la silymarine que renferme le chardon-Marie est l’une des substances hépatoprotectrices les plus puissantes. Même en médecine classique, on s’en sert pour la prévention et le traitement de divers troubles liés au foie : hépatite, cirrhose, calculs biliaires, ictère (jaunisse) et dommages hépatotoxiques. De l’avis des cliniciens qui s’en servent dans leur pratique, la silymarine peut régénérer les tissus abîmés du foie en plus de protéger cet organe contre les effets des toxines naturelles (champignons, morsures de serpents, piqûres d’insectes, alcool, etc.) ou synthétiques (solvants, produits de nettoyage, médicaments, etc.). La silybine semble efficace dans le cas d’intoxication par de l’amanite phalloïde1,2,3.
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